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L’ivg

  • Ce qu’en dit la loi :

Droit fondamental

En Belgique, l’avortement, ou l’interruption volontaire de grossesse (IVG), est reconnu comme un droit fondamental. A ce jour, c’est la loi du 15 octobre 2018 qui encadre les dispositions légales quant à l’IVG en Belgique. 

Tu veux plus d’informations légales ? Consulte le texte de loi officiel en la matière : https://www.ejustice.just.fgov.be/cgi_loi/change_lg.pl?language=fr&la=F&cn=2018101503&table_name=loi

Délais

En Belgique, l’IVG doit être pratiquée avant la fin de la 12ème semaine de conception, c’est-à-dire 13 semaines et 6 jours depuis le premier jour des dernières règles. 

De plus, un délai de 6 jours doit être observé entre la demande d’interruption volontaire de grossesse, c’est à dire entre le premier rendez-vous avec le praticien, et l’avortement, sauf s’il existe une raison médicale urgente appréciée par le·a médecin. 

Pour les femmes qui ont dépassé ce délai mais qui souhaitent toutefois avorter, il est possible de pratiquer l’IVG dans un pays européen où les délais sont plus longs, notamment aux Pays-Bas (jusqu’à 22 semaines) ou en Grande-Bretagne (jusqu’à 24 semaines). La loi belge l’autorise tout à fait mais l’assurance maladie Belge (la mutuelle) n’interviendra pas pour une prise en charge financière à l’étranger.

Qui peut avorter ?

Il n’existe aucune précision à cet égard dans la loi du 15 octobre 2018. Ainsi, toute personne a le droit de demander d’interrompre sa grossesse en Belgique, quel que soit son âge ou sa nationalité. Un·e mineur·e est donc tout à fait autorisé·e à demander l’avortement et c’est au centre ou au/à la médecin auquel iel s’adresse de prendre les mesures de protection relatives aux mineur·s (ex : confidentialité).

Confidentialité

Toute personne désirant avorter a droit à la confidentialité. L’équipe à laquelle elle s’adresse est tenue au secret professionnel, c’est-à-dire que les professionnel·les ne peuvent pas divulguer d’informations la concernant. 

Les mineur·es sont donc couvert·es également par ce secret professionnel tout en bénéficiant d’une attention supplémentaire quant aux mesures de protection qui leurs sont dédiées. Ainsi, une attention particulière est donnée au dossier de la personne, notamment en ce qui concerne la mutuelle (elleux-mêmes soumis·es à une réglementation spécifique aux mineur·es). Par ailleurs, les parents ne sont pas mis au courant de la demande d’avortement si leur enfant ne le désire pas. L’autorisation parentale n’est, en aucun cas, requise pour demander et recevoir une interruption volontaire de grossesse.

Par ailleurs, la prise en charge de l’IVG par la mutuelle ne compromet pas ce secret ! 

  • En pratique :

Où avorter ?

Il existe 2 structures où on peut avorter en Belgique :

  • En hôpital
  • En centre extrahospitalier, tels que les plannings familiaux (Wallonie et Bruxelles) et les « abortus centra » (Flandres)

Il est à noter que tous les centres de planning familial ne pratiquent pas l’interruption volontaire de grossesse. Toutefois, tous peuvent accueillir les personnes souhaitant avorter pour réaliser un premier entretien d’accueil et les réorienter et/ou contacter d’autres structures. C’est le cas de notre planning familial. 

Comment ça se passe ?

L’avortement se déroule en 3 étapes : 

  • les entretiens préalables : ils se réalisent avec l’accueillant·e du planning et un avec le·a médecin en deux temps. Ils ont pour but de clarifier la demande et d’investiguer la situation de la personne. C’est également un temps d’informations (droits, aides, déroulement, méthodes…). Le·a médecin s’intéresse davantage à l’aspect médical en réalisant un examen gynécologique et éventuellement des examens complémentaires. Iel informe également plus pratiquement sur la ou les méthodes envisageables.
  • l’interruption de grossesse : l’avortement se réalise 6 jours après le 1er entretien. La méthode utilisée sera celle choisie lors de l’entretien avec le·a médecin. Il existe deux méthodes : la méthode médicamenteuse et la méthode par aspiration.
  • la consultation de contrôle : elle prend place 1 à 5 semaines après l’intervention. Durant cet entretien, le·a médecin évalue l’état de santé physique et psychologique de la personne. Iel revoit également la contraception du/de la patient·e. 

En fonction de la structure envisagée, il peut y avoir des différences dans la procédure et notamment par rapport à l’aspect pluridisciplinaire de la prise en charge ou le coût.

En général, une attention particulière sera posée quant à la contraception. En effet, une grossesse non-désirée peut être le fruit de l’absence de contraception ou d’une erreur dans la prise du contraceptif utilisé. Les accueillant·es veilleront donc à questionner le rapport à la contraception de manière bienveillante et informative afin de donner toutes les clefs de compréhension et d’action à la personne.  

Bien que le planning R&M ne soit pas un centre pratiquant l’avortement, nous sommes tout à fait habilité·es à recevoir des demandes concernant l’interruption volontaire de grossesse. Nous offrons un cadre sécurisant et bienveillant à toute personne désirant recevoir des informations quant à l’IVG ; nous pouvons également réaliser un premier travail réflexif quant à la volonté de garder ou non la grossesse. De plus, obtenir un premier rendez-vous dans une structure pratiquant l’IVG peut parfois être long (1-2 semaines) et nous sommes donc disponibles pour recevoir rapidement les jeunes afin de réduire le stress et les angoisses liés à la découverte d’une grossesse non désirée. Nous pouvons également, en fonction de la demande de la jeune, prendre contact avec les structures pratiquant l’IVG au plus vite.

Prix

Pour toute personne en ordre de mutuelle, la quasi-totalité des frais sont couverts par l’organisme de mutualité. Le·a patient·e paie environ 4 euros, soit le ticket modérateur.

Pour les personnes étrangères ou précarisées, il peut parfois être possible d’introduire une demande au CPAS ou à l’Office des Etrangers pour une Aide Médicale Urgente (AMU). Pour les personnes non-couvertes par la mutuelle et ne pouvant recevoir aucune aide financière, un forfait de 200 euros est demandé en centre extrahospitalier. 

NB : en planning familial, le coût ne doit pas être un frein. 

Risques ?

Contrairement aux idées reçues, le fait d’avorter n’engendre pas la stérilité. Lorsque l’avortement est pratiqué dans de bonnes conditions et avec le bon suivi, les risques médicaux sont minimes.

En ce qui concerne les risques psychologiques, aucune étude ne démontre que vivre un avortement augmente les risques de troubles psychologiques, et ce quelle que soit la méthode utilisée.

Toutefois, il est vrai que chacun·e vit l’avortement à sa façon, avec des émotions plus ou moins fortes, positives et/ou négatives. Dans certains cas, un soutien psychologique peut être proposé au/à la patient·e si cellui-ci éprouve un mal-être ou a besoin de parler.

Voici les coordonnées des plannings pratiquant l’IVG dans la région de Liège :

  • Collectif contraception de Liège : Rue Bouille, 29  4020 – Liège Tél: 04 342 73 41
  • Collectif contraception de Seraing : Rue Ferrer, 176  4100 – Seraing Tél: 04 336 95 34
  • Centre Louise Michel de Liège : Rue des Bayards, 45  4000 – Liège Tél: 04 228 05 06
  • Centre de planning familial des FPS de Verviers : Rue Saucy, 14  4800 – Verviers Tél: 087 31 62 38

Si tu préfères aller vers les hôpitaux, nous te laissons contacter l’hôpital le plus proche de chez toi afin de voir s’ils y pratiquent l’IVG.

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Questions fréquentes

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